La France dispose d’un véritable
potentiel entrepreneurial mais encore insuffisamment exploité. Il existe un
réel décalage entre l’intention d’entreprendre et l’activité entrepreneuriale
réelle : seuls 30 % des Français – comme 30 % des Britanniques ou des
Allemands, estiment qu’ils pourraient devenir indépendants dans les 5 ans à
venir (contre 35 % chez les Américains selon une étude de l’IFOP réalisée en
2011). L’écart entre la désirabilité et la faisabilité n’est donc pas une
exception française mais témoigne d’une dynamique qu’il est nécessaire
d’accompagner.
Bien que certains soient parvenus à
contourner ces obstacles, beaucoup d'autres s’efforcent malgré tout de
rejoindre le monde de l'entrepreunariat.
Cependant, il me semble que si le système éducatif, dans son ensemble,
et l'enseignement supérieur en particulier intégrait davantage la dimension entrepreneuriale à tous
les niveaux, beaucoup plus d'étudiants ou de jeunes diplômés transformeraient
leur désir et leurs idées en réalités
économiques à travers la création de leur entreprise.
C’est pour cette raison que j’estime
que la mise en place d’une structure capable d’intégrer les jeunes de manière
durable dans l’entrepreunariat peut être une solution pour réveiller
l’entrepreneur qui sommeille en eux.
Cela fait bientôt un an que j'ai démissionné de mon mandat
de Maire Adjoint à la ville de Fosses.
Certes j'ai une activité professionnelle très intense. (J'ai
cumulé jusque fin 2012 trois emplois à temps plein)
Ceux qui me connaissent le savent très bien ce n'est pas la
peur d'un surbooking qui peut m'arrêter... En réalité il a toujours été
difficile de travailler dans l'équipe municipale actuelle et ne voulant pas
créer de conflit stérile j'ai préféré me retirer et orienter mon action sur le
terrain de l'entrepreunariat.
A l'approche des élections j'ai quand même demandé à avoir
le budget de la ville, j'ai fait la demande par mail à la direction générale
des services de Fosses qui à ce jour 18 juillet 2012 est toujours sans réponse.
Il y a beaucoup de choses à faire pour cette ville, les
habitants doivent se mobiliser d’avantages sinon ils mettent la ville entre les
mains de personnes dogmatiques.
J'entends déjà des personnes me disant "ok tu critiques
! Alors vas-y ... lance toi !" ... A cela je réponds que je pense apporter
beaucoup plus à mon pays en m'investissant dans l'action sur le terrain économique
en créant de l'emploi et en apprenant à d'autres comment en créer. C'est déjà
pas mal.
De plus mes amis socialistes envisagent (rien est fait) de
s'unir dès le premier tour avec l'équipe du maire sortant. Pour moi il faut
prendre le risque de faire une liste de tendance gauche mais ne pas laisser la
gestion de la ville à l'équipe actuel. Il suffit de regarder l'augmentation des
impôts et la baisse des services associés pour en être convaincu.
Je ne vous raconterai pas la fois où j'avais proposé de faire
des réunions d'informations en partenariat avec le pôle emploi sur
l'entrepreunariat et le salariat de façon mensuel. L'idée était de faire venir
des experts et d'échanger avec la population locale pour créer son activité ou
comment trouver ou changer d'emploi. On m'a fait comprendre que c'était une
idée de droite...
Ou encore quand j'ai proposé de mettre à disposition les
appartements disponibles à des jeunes entrepreneurs avant la destruction des
immeubles dans le cadre du plan Anru... C'est là aussi une idée de droite... (Alors
appliqué depuis mon initiative d'ailleurs dans d'autres villes COMMUNISTES)
La liste est longue et tellement ridicule...
Je suis de gauche et je veux que les gens du peuple puissent
s'élever économiquement et avec fierté. Je ne suis pas là pour entretenir la
misère ce ne sera jamais le sens de mon engagement.
Aujourd'hui je m'engage sur l'entrepreunariat avec un
programme privé Mallyance Entreprendre www.mallyance-entreprendre.com , je
reste toujours à la disposition des personnes qui veulent des conseils. Mais il
est pour moi impossible de repartir aux municipales à Fosses.
Le gouvernement a annoncé une ouverture du
capital de La Poste dès 2010, l’objectif serait de préparer l’entreprise de
service public à l’ouverture à la concurrence en 2011. L’Etat garantit que
l’ouverture aux capitaux privés ne pourra excéder 50%, cela afin de garder le
contrôle sur un secteur au cœur des préoccupations des Français.
Cependant, par le passé la
privatisation de France Télécom a montré la voie. En effet, l'Etat ne
détient aujourd'hui plus que 23% de France Télécom. La gestion des ressources humaines s’est révélée
désastreuse et la médecine du travail ne peut que déplorer la catastrophe
humaine, c’est un profond mal-être qui touche les employés qui se traduit par 7
à 8 suicides par an, les médecins s’inquiètent de l’accroissement du stress, du
désarroi et des troubles anxio-dépressifs. Certains ont décrit France-Télécom
post-privatisation comme une véritable machine à broyer.
Car au-delà de la question financière et
concurrentielle utilisée pour justifier l’ouverture de capital, c’est la
dimension humaine du fonctionnement de La Poste qui est en jeu. D’une part, La
Poste représente un service public historique avec un rôle primordial auprès de
populations parfois isolées. Dans le contexte d’une population vieillissante, si
les agences des petits villages devaient fermer, les habitants seraient un peu
plus marginalisés, il est simple d’imaginer les conséquences sur les personnes
âgées dans l’incapacité de se rendre en voiture dans le pôle urbain le plus
proche… La fermeture d’agences
participerait en outre à accentuer la dépendance des populations rurales
vis-à-vis de leurs véhicules dans un contexte où le respect de l’environnement
est devenu une préoccupation légitime.
D’autre part, c’est l’approche des ressources humaines de l’entreprise qui est
à considérer, une gestion plus orientée vers le respect des personnes que celui
des chiffres.
Une ouverture du capital de La Poste ne
peut être envisageable qu’à travers la condition de garantir un service au
moins égal à celui actuel, que ce soit au niveau de l’offre, des tarifs ou dans
l’activité de service de proximité. De plus, il faut absolument éviter de
reproduire la catastrophe humaine qu’a engendré la privatisation de France
Télécom, cela passe par une application respectueuse des normes de la RSE
(Responsabilité Sociale des Entreprises). Le mauvais stress, les maladies qui
en découlent, les suicides liés à l’activité professionnelle sont inacceptables.
A l’origine, l’activité professionnelle est un moyen de subvenir à ces besoins
et à ceux de sa famille, c’est un moyen de s’épanouir dans la société et non
une activité destructrice. Dans une relation socialement responsable c’est
l’intérêt de chacun qui est favorisé, aussi bien du salarié qui est mieux considéré mais
également celui de l’employeur qui gagne des travailleurs plus motivés, plus
heureux et plus performants.
Etant donné le poids de La Poste (280 000
salariés, 17 000 bureaux de poste),
ce n’est pas simplement une problématique à l’échelle d’une entreprise qui se
dessine, mais bien une question à l’échelle de la nation. Il est certain qu’il
faut absolument protéger les Français et particulièrement les salariés dans ce
processus de changement de statuts, mais il faut être conscient que le plus
grand danger ne réside pas seulement dans la restructuration et les plans
sociaux, une grande partie de la menace est plus insidieuse et il faut
s’intéresser au management qui a sévit au sein de France Télécom après la
privatisation . Des manœuvres plus vicieuses et des comportements vecteurs de
tensions et de stress qui ont de lourdes conséquences psychologiques, comme en ont
attesté les professionnels de la santé.
Au total, il faut rester vigilant et exiger des
garanties quant à l’avenir de La Poste, une catastrophe humaine pèserait lourd
sur notre société et une pérennisation de notre assurance maladie passe aussi
par une réduction des coûts liés aux dérives qui entourent le monde du travail.
En effet, les coûts liés au stress représentent 3 à 4% du PIB de nos pays
industrialisés soit 60 milliards d’euros pour la France, soit une somme
suffisante pour combler miraculeusement le « trou » de notre sécurité
sociale.