De nos jours, les salariés ne savent plus pour quoi ni pour qui ils travaillent, pourtant l’activité professionnelle occupe une place prépondérante dans la vie du salarié, son quotidien tout entier est rythmé et paramétré selon cette activité. Un fossé a été creusé entre les salariés et les entreprises, elles se sont désolidarisées de leurs « hommes », dans la dégradation de ce rapport, les 2 parties sont perdantes.
En effet, utilisé comme un
tournevis, le salarié est déshumanisé, son travail va contre son
épanouissement. Et comment s’impliquer activement et efficacement dans
une œuvre qui ne nous concerne pas et que nous ne comprenons plus.
Réunir autour d’un même dessein, salariés et entreprises, pourra au
contraire être le point de départ d’un cercle vertueux humainement et
économiquement : plus le salarié se sent à sa place dans son
entreprise, plus il s’implique et plus il est productif, ainsi
l’entreprise devient plus performante, stimulant à son tour l’économie,
plus de richesses peuvent être partagée.
Il est inconcevable que le
salarié dégrade son bien-être mette sa vie en danger par son activité
professionnelle, le nombre de suicides liés au travail est intolérable.
Le monde du travail est malheureusement devenu le terreau fertile du
mauvais stress et de la dépression. Ce stress contreproductif a pris un
poids bien réel et représente quelques 50 milliards d’euros par an pour
un pays comme la France, soit l’équivalent du déficit de la sécurité
sociale, mais c’est aussi de lourdes conséquences non quantifiables au
sein des familles et dans la détérioration des rapports humains. Les
entreprises qui génèrent ce climat délétère dans leurs relations avec
leurs salariés ou leurs sous-traitants (pressions, délais de paiement),
doivent en payer les conséquences et être sanctionnées.
Sous l’appellation
Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), des normes
internationales de bonne gouvernance existent. Elle se traduit
concrètement par une multitude de mesures destinées à développer des
entreprises en harmonie avec les hommes et l’environnement. La RSE vise
à associer efficacement les Etats, les organisations internationales,
les acteurs sociaux et la société civile.
C’est l’application
systémique d’un management responsable, de structures innovantes et
d’une transparence supérieure, associée à une démarche environnementale
ambitieuse. Des exigences et du respect envers les sous-traitants et
les fournisseurs.
Pour une Europe à l’économie
dynamique et responsable, donnons-nous les moyens du développement
durable, réorientons l’économie vers l’homme. L’Europe doit montrer
l’exemple et proposer une alternative ambitieuse d’un point de vue
sociétal.
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