Je suis élu à Fosses et je suis chargé dans
une de mes missions principales du développement économique de la commune.
C’est une fonction qui me tient particulièrement à cœur, chef d‘entreprise
depuis 2003, dynamiser l’activité économique de ma commune est un défi qui
m’enthousiasme. En particulier, je connais les difficultés qui peuvent se
présenter sur les chemins d’un jeune entrepreneur au cours des premières années
de lancement d’une activité et je suis conscient que ces difficultés
représentent très souvent un frein aux initiatives de jeunes actifs.
De là, lorsque j’ai pris connaissance du plan
de rénovation urbaine (ANRU) pour Fosses, une idée à germé. En effet, le
relogement n’étant pas chose aisée, le bailleur social ne peut libérer ses
appartements qu’au compte goutte. De ce fait, il faudra entre 12 et 36 mois
pour finaliser la destruction des immeubles. Alors l’idée est simple :
durant la période où les logements resteront vacants, pourquoi ne pas permettre
à de jeunes entrepreneurs de s’y installer provisoirement, afin de leur
épargner le prix d’un loyer handicapant à un moment où ils possèdent peu de
liberté financière.
J’ai
donc contacté le bailleur, qui est très favorable à ce genre d’initiative. De plus, avec une coopération du procureur de la République des TIG
pourraient être employés à la réhabilitation temporaire de ces habitations,
converties pour un temps en pépinière
Pour aujourd’hui convertir le projet, il ne
reste plus qu’à finaliser les accords et les partenariats entre administrations,
Mairie, Justice, Communauté de Communes, maison de l’emploi, mission locale et
CEEVO. Car l’idée n’est pas simplement de fournir un local gratuit, mais aussi
de fournir le cadre le plus propice à l’épanouissement des ces jeunes pousses
d’entreprise et de favoriser au moment voulu leur émancipation et leur
autonomie.
En clair, leur offrir un véritable tremplin vers le succès par une approche pragmatique et cohérente. Dans un cadre d’accompagnement et de conseils de qualité. Je suis persuadé que le développement économique de notre pays ne peut que se faire sur une volonté d’actions offensives pour entrainer et encourager le dynamisme des PME/PMI. Le contexte actuel, nous rappelle d’ailleurs la nécessité de se refocaliser sur l’économie réelle.
Farid ECHEIKR