La France dispose d’un véritable potentiel entrepreneurial mais encore insuffisamment exploité. Il existe un réel décalage entre l’intention d’entreprendre et l’activité entrepreneuriale réelle : seuls 30 % des Français – comme 30 % des Britanniques ou des Allemands, estiment qu’ils pourraient devenir indépendants dans les 5 ans à venir (contre 35 % chez les Américains selon une étude de l’IFOP réalisée en 2011). L’écart entre la désirabilité et la faisabilité n’est donc pas une exception française mais témoigne d’une dynamique qu’il est nécessaire d’accompagner.
Bien que certains soient parvenus à contourner ces obstacles, beaucoup d'autres s’efforcent malgré tout de rejoindre le monde de l'entrepreunariat.
Cependant, il me semble que si le système éducatif, dans son ensemble, et l'enseignement supérieur en particulier intégrait davantage la dimension entrepreneuriale à tous les niveaux, beaucoup plus d'étudiants ou de jeunes diplômés transformeraient leur désir et leurs idées en réalités économiques à travers la création de leur entreprise.
C’est pour cette raison que j’estime que la mise en place d’une structure capable d’intégrer les jeunes de manière durable dans l’entrepreunariat peut être une solution pour réveiller l’entrepreneur qui sommeille en eux.